4 novembre 2017 : Brève apparition dans l'émission échappée belle lors d'une prise de vue Time-Lapse depuis le belvédère de la Chambotte, au dessus du Lac du Bourget :
Le Dauphiné Libéré du Dimanche 16 Juin 2013
IL MÉRITAIT D’ÊTRE DANS LE JOURNAL Nicolas Lyaudet, jeune photographe amateur de 25 ans
Chasseur
d’images chambériennes
Chaque semaine, retrouvez le portrait d’un personnage chambérien que vous connaissez pour l’avoir croisé au détour d’une rue ou d’un lieu incontournable.
Si Obelix est tombé dans la marmite de potion magique tout petit, c’est dans celle de la vidéo, teintée de photographies, qu’a atterri Nicolas Lyaudet. Tout a commencé à l’âge de dix ans, dans un cadre pixelisé. Enfantin. « Comme dans une bande dessinée, glisse le jeune homme de 25 ans. En fait, avec des amis, on s’amusait à recréer des courts métrages de 5 à 10minutes, avec des jouets de construction ». Déjà avec un souci de création, de superposition, qui, passé l’âge de raison, va monter en puissance. 5000 photos compilées dans une vidéo de 3’20’’
L’animation anime donc ce passionné des images, qui « ne quitte jamais [son] appareil. Je m’y suis réellement mis il y a 5 ans. J’ai commencé en automatique, et petit à petit, j’ai poussé, appris avec internet. Je vis en accéléré. Après le travail, je pars régulièrement faire des photos, beaucoup sont parties à la poubelle », sourit il. Une accélération qu’il met aussi en pratique dans sa dernière création en ligne : une vidéo de 3’20" en time-lapse (vidéo animée),montée après avoir crapahuté sur les hauteurs de Chambéry et des alentours. À la recherche d’instants naturels , de mouvements. Au total, 5000 photos sont dans "la boîte".
«Des time-lapse tournaient sur internet. Mais je voulais quelque chose sur le bassin chambérien, souligne le diplômé de Polytech Annecy-Chambéry. C’est une animation montée comme un film, mais à partir d’une série de photographies prises de mai à décembre 2012, tous les soirs. Cette technique, qui accélère le mouvement, permet de voir à l’œil nu certaines choses, comme le mouvement des nuages. Ce sont douze photos à la seconde. J’ai étrenné les sommets qui nous entourent : le Nivolet, la Dent du chat, le Revard, la Chambotte, le Mont Saint-Michel, le centre de Chambéry au moment des illuminations de Noël…».
« Je vis en accéléré »
« Je me suis déplacé pour rien par moments à cause de la lune, de la faible luminosité. Mais je suis toujours épaté de ce que l’on peut capter », s’enthousiasme celui qui, de métier, est ingénieur spécialisé dans le calcul de structure, à Montmélian. Une soif d’innovation qui l’a poussé jusqu’au souci de l’originalité et le côté unique de la bande son de sa vidéo. «C’est un ancien camarade de l’IUT qui a créé la musique. J’ai calé mes images sur le rythme de celle-ci». Une vidéo "made in 73" haute en couleurs. «C’est un plaisir de faire quelque chose de joli », glisse, pudiquement, ce chasseur d’images chambériennes. Candice HECK